A propos

Marie-Josée Elie Rizkallah

Originaire de Deir el-Qamar
Artiste-peintre, Écrivain, Poète, Iconographe

Depuis sa plus tendre enfance, l’amour du livre l’a longtemps fascinée, l’entraînant dans les lointaines contrées des romans, dans les temples d’une épopée homérique, dans les affres des chroniques historiques ou dans le monde envoûtant des syllabes et des vers.

Ces univers que réverbéraient les caractères noirs gravés sur les pages blanches l’ont initiée, depuis ses dix printemps, à vouloir passer de l’état de simple lecteur à celui de jeune auteur en herbe.

Evoluant dans un Orient compliqué déchiré par mille et une contradiction et conflits utérins, elle a compris que le seul refuge qui lui soit accordé, la seule nation où sa liberté et sa démocratie peuvent être prêchées en silence et au grand jour, était une feuille blanche qu’elle historie avec ses mots.

Ecrivant ses premiers poèmes à 11 ans, son premier recueil imprimé, Bouquet de Poèmes, a été une sélection de poèmes produits entre 11 et 15 ans. Ne laissant pas ce premier pas dans le monde de la poésie orphelin, un second recueil regroupant des poèmes composés entre 16 et 18 ans a également vu le jour, Un regard sur une vie. Son activité dans le monde de la littérature pouvait être qualifiée de dynamique, participant à plusieurs concours, et remportant le prix du concours Monseigneur Ignace Maroun en 1999 sur le choix de Beyrouth capitale culturelle du monde arabe, un concours de la Faculté des Lettres de l’USEK en 2002, et un concours de la Bibliothèque Centrale de l’USEK en 2010.

Prise par les méandres des études et du travail, sa production devint sporadique mais ne s’est jamais estompée, et des poèmes rédigés pendant la première moitié de sa vingtaine qui ont longtemps sommeillé dans son tiroir, ont vu le jour en 2008 dans son troisième recueil intitulé Paroles Eprises, paru aux éditions de la Maison Naaman pour la Culture. Cet ouvrage, fait avec la participation de Gaëtan Vergne, d’un photographe amateur français, dont les prises de vue se sont singulièrement alliées à ses poèmes, elle l’a dédié principalement à la Lune et à sa cité natale, éponyme de cet astre de la nuit.

Toujours dans l’univers de l’écriture, Marie-Josée rédige assez souvent des articles parus dans la presse, notamment sur le média citoyen francophone Libnanews, sur son blog personnel référencé sur TV5monde, sur le site de Global Voices, et dans diverses publications francophones (voir la partie presse). Profondément engagée dans la sauvegarde du patrimoine libanais et dans la promotion de l’héritage culturel du Liban, elle défend également des causes nationales qui lui touchent au cœur, loin des équations politiques étriquées, entre autres la cause des mères des Libanais portés disparus, la protection de l’environnement etc.

Parallèlement à l’univers des lettres, l’esprit de Marie-Josée baigne dans l’océan des couleurs et des formes. Diplômée de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Saint Esprit de Kaslik, du Département d’Art Sacré, ceci lui a permis de consolider et de façonner un talent inné orienté vers l’univers des Arts en général, et des Arts Appliqués plus particulièrement.

Ce qu’elle n’arrive pas à exprimer par ses poèmes, elle le manifeste par la peinture, et vice versa. Ses écrits et ses peintures, ce sont des cris du cœur, symphonies des sens, extases de l’imagination, apologies mystiques pour un Eternel Suprême, témoignages d’amour ou de haine, ou des deux ensembles.

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